Bonjour, Salam à toutes et tous!

La période du Hadj approche et avec lui, vous aurez tous un ou une proche qui se prépare à aller faire son pèlerinage.

Pour nous qui restons chez nous, il y a une belle façon de nous occuper de ces proches amis ou familles, c’est de les chouchouter!

Il existe de nombreux rituels propres à chaque pays, chaque famille.
Nous vous proposons d’en découvrir quelques-uns, qui se retrouvent  pour le grand pèlerinage qui a lieu une fois dans sa vie en général.

Tout d’abord, il est de bonne éducation de rendre visite à celui qui part en pèlerinage, afin de le féliciter, échanger des bonnes paroles, se demander  mutuellement pardon et signifier que nos relations sont au beau fixe.
C’est en effet un voyage important tant au niveau spirituel, qu’éprouvant au niveau physique.
Il convient de laisser le pèlerin partir le cœur apaisé de toute rancœur ou dispute.

Par ailleurs, on peut donner une somme d’argent, même modique, au pèlerin afin de lui faciliter son voyage qui coûte assez cher.
C’est une bonne tradition populaire qui se perpétue depuis des siècles dans nos contrées.

Au niveau culinaire, l’incontournable couscous est de rigueur chez les maghrébins.
Ainsi, le pèlerin prépare généralement ce plat et invite ses proches pour le dernier soir.
Un discours est prononcé, autour du spirituel, du pardon, de la foi.
A cette occasion, on peut demander au pèlerin d’invoquer Dieu pour nous ou nos proches, d’apaiser nos souffrances ou soigner nos malades.

A son retour, c’est la famille restée à la maison qui s’occupe des préparatifs.
Ainsi, il est indispensable de préparer des pâtisseries orientales et des gâteaux traditionnels.
On en prépare de grandes quantités car les visites des familles et amis lors du retour se font en grand nombre.

Après cette étape, on prépare le repas et le plateau d’accueil pour le jour J.

Couscous, méchoui, ou tajines lahlou (tajines sucrés) sont incontournables !
Il faut honorer l’hôte qui a approché la Kaaba, qui s’est purifié de tous ses péchés, qui a bu de l’eau de ZamZam, cette source qui a jailli au temps du prophète Abraham paix sur lui, et qui n’a jamais tarie depuis.

Le plateau d’accueil est emmené à l’aéroport, et généralement composé de lait nature parfumé à la fleur d’oranger ou de rose, ou lait caillé, de dattes natures ou fourrées à la pâte d’amandes, de pâtisseries orientales.
Toutes les familles présentes s’échangent ces douceurs sous les youyous des femmes.
Il règne une ambiance de fête et de partage unique en son genre.

Arrivé à la maison, le pèlerin sert à chacun des invités un verre de l’eau de ZamZam qu’il a ramenée avec lui, que chacun boit en invoquant Dieu de lui accorder la santé, la foi, un cœur pieux et une science utile.

C’est un moment très apprécié des musulmans, car l’eau de ZamZam est douce, agréable, et reconnue pour ses nombreuses vertus thérapeutiques en Islam.

Ensuite, c’est le traditionnel rituel autour du thé, du café, les jus divers faits maisons et les pâtisseries.
On se régale pendant que le pèlerin raconte son voyage et fait partager ses émotions.
Tout le monde est captivé, car ce voyage est toujours unique. Chacun vit les choses à sa manière, et on ne se lasse jamais d’en écouter les détails, comme si on y était vraiment.

Le soir venu, les femmes servent le repas qui a été confectionné pour accueillir les invités.
Il n’y a pas de limite au nombre des convives. Celui qui se présente est systématiquement accueilli. De leurs mains de fées, les femmes ne se lassent pas de rouler et cuisiner le couscous pour faire honneur à cette occasion.

Vous le voyez, il y a une vraie effervescence autour de ce pèlerinage et la cuisine y a une part très importante.

Les traditions sont-elles différentes dans vos familles?

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