On ne peut pas appréhender la cuisine sans comprendre ses origines multiples et diverses, les influences qui ont eu cours entre les populations.
L’Orient est une des sources les plus importantes de ces influences, berceau d’une civilisation unique dans son raffinement, largement narrée dans les contes des 1001 nuits.
Je vous propose un petit aperçu, de la plume de Malek Chebel, dans son magnifique ouvrage DELICES DES MILLE ET UNE NUITS (édition Grund) :
« On verra notamment que certaines épices ou substances traversent allègrement les âges, sans vieillir et sans se démoder : cannelle (dar sini, qerfa), carvi (karwiya), clou de girofle (tib, qrunfal), ail (tûm), cubèbe (kebaba, habb-al ‘arous), cumin (kammun), curcuma (kûrkûm), gingembre (zinjabil ou zinjibar ce qui a donné Zanzibar, l’ïle des épices), oignon (bassal), poivre (falfal, flifla), safran (zaafran), sésame (simsem, jûjulan), vinaigre (khall).
Certains plats aussi fumaient bon le prodige de la nature environnante : le ragoût d’agneau, par exemple, était célébré par tous les puissants de l’époque, et l’on traversait le Tigre et l’Euphrate pour aller chercher l’artisan qui le réussissait le mieux, le meilleur cuisinier, la maîtresse de maison la plus réputée.
La coriandre -dite aussi « persil arabe’ (al kusbur), que les Hébreux, les Romains et jusqu’à Charlemagne ont utilisée, est toujours présente dans notre cuisine.
Quand elle va au souk, la belle de Bagdad demande à son marchand de lui servir de la coriandre, du persil, de l’ail, des branches de laurier etc.
De même, il n’est pas impossible que Shéhérazade et Shahryar n’aient pas eu à savourer des lames de méchoui grillé, goûter la Chorba au blé concassé, ou même savourer un succulent tagine d’agneau aux amandes ou aux pruneaux.
Ces plats, qui s’appelaient peut être différemment et qui font encore aujourd’hui le régal des gourmets, garantissent l’harmonie des épices à l’instar de ce que nous apprend l’Histoire du sixième frère du barbier :
« On y sent tout à la fois l’ambre, le clou de girofle, la muscade, le gingembre, le poivre et les herbes les plus odorantes ; et toutes ces odeurs sont si bien ménagées, que l’une n’empêche pas qu’on ne sente l’autre ».
Ce petit voyage des sens vous a plu ? La suite au prochain épisode….
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17 réponses
pour moi qui suis une passionnée de lecture et de cuisine, j’adore ce passage ! bises
très bonne idée.
Bonne continuation
merci ma chère
On s’imagine dedans
J’adore cette idée .
super
je suis allez lire ta petite histoire et j’ai aimé alors j’attends avec impatience la prochaine, merci sherazade
J’adore cette idée .
J’attends la suite ma chère ❤️
avec plaisir,
J’attends la suite ma chère ❤️
Très bonne idée, bravo !
merci ma chère
Très intéressant ce petit moment de culture culinaire datant des milles et une nuit.
Au passage,je viens de créer mon blog et je me permet de vous laisser mon adresse:
http://mavitrineadelices.over-blog.com
Ce serai très gentil de passer et de laisser un p’tit mot.Merci
Bonjour très chère madame vous été une petite fenêtre qui me fai voyage a travers mon piys mon amour l’Algérie
Très interessant ce petit moment de culture culinaire datant des milles et une nuit.
au passage,je viens d’ouvrir mon blog et cherche à me faire connaitre.Je me permet de vous laisser mon adresse:
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Ce serai très gentil de votre part de passer et de laisser un p’tit mot .MERCI