Sherazade Laoudedj

Participation aux concours de Yasmina et de Karine
40 minutes
Rapide
Classique
Délice
4 personnes

Instructions :

Première étape

Notes :

Ingrédients :

Recettes populaires

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17 réponses

  1. pour le moment les pommes elles vont dans mes pâtes de fruit

    bisous et bonne soirée en poésie

    De terre et de bois

    De terre et de bois, algues entortillées, pampres et réséda
    Au rire de la lune l’écho de la carapace d’ambre
    Ecoutille amarrée à l’aigue-marine
    Lamparo flottant sur la mer, écorchure brune.
    Quand vient ta présence à l’angle du canevas
    Je me tisse comme l’érable noueux
    De ce tapis de haute laine dans l’atelier sombre
    Tout me lie à toi, la dentelle du jour,
    le fil de trame de l’heure
    Les pampres aromatiques à la morsure du froid.
    Sous la tonnelle de fleurs acides
    Ta main me retient, m’immobilise, m’initie à moi-même
    Ta main qui me forge, fil de hampe tendu
    Dans le soir qui jamais ne se dévêt.
    Je m’agrippe à toi comme une haie vive
    Je reste accroché comme l’oiseau au fil nu
    Dans le canevas de tes jambes qui s’étirent sur le tapis de
    haute laine
    Velours de ta peau, dentelle de tes caresses à jamais
    renouvelées
    Le réséda monte de ta gorge, il démâte et se dénoue
    Il suit l’axe ascendant pour s’épanouir en couronne
    A la lisière de ton regard abandonné.
    L’accord de toutes les cordes de la harpe à la fois
    De mille gestes ensemble qui effleurent ton corps
    J’en écoute les ressacs sur le pas de la porte
    Où le réséda s’écoule en grappes lourdes et sensuelles.
    Tout de senteur, tout de sève, la maison s’ouvre
    Dans ce voyage aux mille irisations
    Qui me prolonge en toi, corbeille offerte de senteurs
    Dans cet espace de regards enrubannés, gorges embaumées
    Où le dahlia et l’ancolie butinent sur tes lèvres.
    Tu es de jade transparente, pierre blessée, écorchée
    Tu es de sable et d’eau, tu coules dans ma main
    Mon corps te capte, torrent de feu, volcan qui tressaille
    Et collines ondulantes au fond de la vallée.
    J’aime tes soupirs tendus de mains qui tricotent la laine
    soyeuse
    Traces de baisers sur ma bouche comme des fleurs ennoblies
    Visage emmuré d’extase au cadran solaire
    De l’abeille qui danse sur la ruche qui déborde de miel.
    Tu es le spasme de la vague mourante, étale
    Qui irrigue la plage luisante, étendue et lasse
    Où le vent n’est pas plus qu’un souffle qui me porte
    vers ton être
    Mains qui me retiennent et m’attachent au bastingage.
    Je suis de toi, je suis de tes mains qui me pétrissent
    De tes lèvres qui me disent
    De tes seins qui me nourrissent
    De tes envies qui nous unissent.

    Jean CAELEN

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